Accompagnement des travailleurs en situation de handicap au sein du CHU

Le CHU de Lille, engagé auprès de ses collaborateurs, se mobilise afin d’accompagner les travailleurs en situation de handicap. Il a mis en place une politique volontariste en faveur des professionnels porteurs de handicap.

L’Espace Métiers Orientation est en charge de mener à bien cette politique grâce à :

• L’accompagnement des professionnels en situation de handicap,
• Le maintien dans l’emploi,
• Au recrutement, à la mobilité et à la fidélisation des professionnels en situation de handicap,
• Aux actions de communication autour du handicap.

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Si vous êtes concernés, n’hésitez pas à contacter vos interlocuteurs référents !

Laurence LANGLOIS
Conseillère d’Orientation Professionnelle

Stéphanie CARY
Conseillère d’Orientation Professionnelle

Sébastien COUVILLERS
Ergonome

Hélène LEVOYE
Secrétaire

le CHU de Lille met à l’honneur ses professionnels de santé en situation de handicap dans une mini série de portraits. Ces collaborateurs reviennent sur leur parcours personnel et professionnel ainsi que leur accompagnement par au CHU. Découvrez leur histoire !

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A la suite d’une grave maladie en 2016, j’ai été amputée d’une main et des deux jambes. J’étais infirmière au CHU, et je suis toujours soignante aujourd’hui. J’ai dû me battre et convaincre du bien-fondé de mon projet professionnel, au départ je souhaitais devenir hypno-thérapeute. Personne n’est venu me chercher par la main (de toute façon je n’en avais plus !).

Les médecins du CHU m’ont toujours soutenu, la Direction des ressources humaines et la médecine du travail m’ont bien accompagné. Personne ne pensait que j’en arriverais là en seulement deux ans : aujourd’hui je suis au bloc opératoire trois fois par semaine, je coordonne la transplantation cardiaque, je fais de l’éducation thérapeutique, de l’hypno-thérapie.
Sans ce qui m’est arrivé, je ne serais pas la même aujourd’hui. Mon handicap me donne une vraie force, une crédibilité aussi après des patients eux-mêmes en situation de handicap. Pour déclarer son handicap auprès de son employeur, il faut d’abord l’accepter, c’est important. Moi j’ai eu la chance d’être bien accompagnée et bien soignée.

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J’ai débuté ma carrière en tant qu’infirmier au CHU et après 6 ans d’exercice ici, je suis devenu infirmier libéral, en disponibilité.
C’est à la suite d’un accident en deux roues que je me suis retrouvé en situation de handicap moteur. Il m’a fallu 3 ans de rééducation pour réapprendre à marcher et j’ai ensuite réintégré le CHU au sein de la Direction des Ressources Humaines, comme assistant expert sur la gestion de temps.

Mon objectif premier, c’était bien sûr de retravailler, mais surtout de mener à bien un projet professionnel intéressant pour moi. C’est pourquoi j’ai fait un bilan de compétences avec l’aide de l’espace métiers orientation, qui m’a mené à reprendre un master en ergonomie. Pas évident de reprendre les études quand on vieillit !

J’ai bénéficié d’un soutien précieux de la DRH, je suis fier de l’avoir fait! Aujourd’hui je soigne…ceux qui soignent. J’ai bénéficié d’équipements bureautiques, d’un fauteuil, de la prise en charge de ma formation, tout ceci grâce à la reconnaissance de mon statut de travailleur handicapé.

Aujourd’hui mon vécu est une force dans mon métier et, chaque jour, j’observe que le regard des gens sur le handicap évolue.

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J’occupais déjà le poste d’agent médico-administratif, avant de perdre une partie de l’usage de ma main suite à une maladie. Cela a été psychologiquement très difficile pour moi d’accepter et surtout de faire reconnaître  ma situation de handicap. C’est un mot qui fait peur.

Lorsque j’ai repris le travail, j’ai voulu rester à mon poste. Cela aurait été difficile  pour moi de changer de service, j’avais besoin d’être dans un univers que je connaissais. J’ai effectué un bilan de compétences, j’ai aussi bénéficié d’aménagements de mon poste de travail: un fauteuil, un casque téléphonique, une souris ergonomique, ainsi que d’aménagement horaires. Psychologiquement c’est encore difficile pour moi aujourd’hui, au niveau de la fatigue aussi, je veux en faire beaucoup, je suis perfectionniste. Mais j’ai des collègues et un encadrement très bienveillants. Je fais un métier superbe, dans un CHU que je trouve de plus en plus humain, j’ai de la chance !

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Je suis arrivée au CHU en 2015 en tant qu’aide-soignante. Suite à une maladie, je me suis trouvée dans l’incapacité d’exercer mon métier. Cela a été très dur pour moi, j’ai mis beaucoup de temps à accepter cette situation et à faire le deuil de mon métier.

Mon handicap n’est pas visible, je n’en ai pas parlé à mes collègues, qui n’ont pas compris pourquoi je ne pouvais plus exercer. Mais je voulais continuer à travailler au CHU. La Direction des Ressources Humaines m’a proposé un poste d’hôtesse d’accueil en réanimation pédiatrique. Au début, j’étais stressée, mais j’ai été tellement bien accueillie et formée par ma collègue Fanette !

J’ai bénéficié aussi d’un aménagement de mon poste de travail, avec un bureau assis/debout, une fauteuil ergonomique. Faire ce travail, c’est hyper important pour mon moral ! Il faut savoir rebondir, se projeter dans le futur, saisir sa chance. Je remercie l’établissement de nous laisser cette chance et mes collègues pour leur bienveillance.