L’Union Européenne soutient le CHU de Lille par le financement de projets d’ampleur et ambitieux.



Passage au numérique pour le service d’Anatomie Pathologique du CHU de Lille
Le passage au numérique en Anatomie Pathologique appelé Pathologie Numérique est une révolution technologique pour le métier de pathologiste/anatomopathologiste.
Le rôle du pathologiste est d’établir un diagnostic, de participer à l’évaluation du pronostic et à la prédiction de l’efficacité des traitements. Cette analyse qui se faisait hier au microscope est réalisée aujourd’hui en format numérique sur des écrans d’ordinateur. Ce passage au numérique offre de nouvelles possibilités d’organisation du travail, des perspectives d’amélioration de la qualité du diagnostic pour les patients et de la qualité de travail pour les pathologistes. C’est un élément clé d’attractivité pour une discipline qui est confrontée à une complexité croissante du métier.
Le passage au numérique offre de nouvelles perspectives pour l’Intelligence Artificielle appliquée aux images tissulaires tant dans le cadre du soin que de l’enseignement ou de la recherche, missions du centre hospitalier universitaire en lien avec l’Université, la Faculté de Médecine de Lille et les unités de recherche du site lillois.
D’un montant total de 2 005 053 €, il est cofinancé par l’Union Européenne avec le Fonds Européen de Développement Régional à hauteur de 920 800 €. Il a également reçu un financement de 634 253 € de l’ARS Hauts-de-France, 300 000 € de la Région Hauts-de-France et 150 000 € du Crédit Agricole.
+ de 1000
lames en verre sont produites chaque jour au CHU de Lille
5
scanners de lames les numérisent pour les transformer en lames virtuelles
10%
de l’espace de stockage total du CHU, soit plus de 100 téraoctets, utilisés quotidiennement pour la conservation des lames aidant au diagnostic
Projet ARIANES : Améliorer et transformer l’approche diagnostique, pronostique et thérapeutique grâce à un maillage des IRM
Cette Alliance, soutenue dans le cadre de la réponse de l’Union à la pandémie de COVID-19 à hauteur de 859 731 € prévoit notamment la mise en réseaux effective des 22 IRM 3 Tesla actuellement implantés en Hauts-de-France – ce nombre étant amené à évoluer en fonction des nouvelles autorisations à venir – afin d’améliorer le dépistage, le diagnostic précoce et le suivi des patients atteints de maladies neurologiques et psychiatriques.
L’implication du plus grand nombre de professionnels de santé est également un facteur clé d’amélioration directe dans la détection et le diagnostic des maladies neurologiques et psychiatriques, dans la prise en charge en amont et dans le parcours de soin en aval des patients.
II permettra en effet à l’ensemble des centres d’avoir des protocoles homogénéisés en imagerie et en pratique clinique, garantissant l’équité dans l’accès au soin et l’excellence du parcours de soin.
Les Hauts-de-France apparaissent comme une région particulièrement touchée par la fréquence et la gravité des maladies neurologiques et psychiatriques. Pour exemple, 1 personne sur 4 est touchée par une maladie psychiatrique au cours de sa vie.
Le CHU de Lille se dote d’un automate Aseptic Technologies pour la production de médicaments.
Lors de la crise sanitaire liée au COVID-19, des tensions très importantes sur l’approvisionnement de certains médicaments essentiels sont apparues au sein du pays. Pour protéger le bassin de population de la zone de défense Nord de nouveaux risques de rupture d’approvisionnements en produits de santé de première nécessité, le CHU de Lille a pu faire l’acquisition d’un nouvel automate de dernière génération en capacité de produire une grande quantité de médicaments.
Le projet est financé à hauteur de 722 561,49€ par le fond européen FEDER REACT-EU, via un accompagnement des équipes de la Région Hauts-de-France.
Avec la production de 600 flacons par heure (pour flacon de 6 ml), ainsi qu’une capacité à produire toutes les tailles de flacons, y compris de gros volumes prêts à l’emploi, fermés et stériles, dans le respect des règles de qualité ISO5, l’équipement Aseptic Technologies répond au besoin exprimé par le CHU de Lille de pouvoir assurer, en autonomie, une production suffisante en cas de crise sanitaire et/ou de rupture d’approvisionnement sur des médicaments sensibles.