Notre organisation

Avec plus de 16 000 professionnels, le Centre Hospitalier Universitaire de Lille est l’un des plus grands établissements public de santé du Nord de l’Europe. Le CHU de Lille est composé de 12 établissements, situés en majorité sur un campus de 60 hectares au sud de Lille.

Les activités du CHU de Lille sont organisées en 16 pôles d’activités cliniques et médico-techniques

Les différents services du CHU de Lille sont regroupés par discipline médicale dans des entités appelées pôles d’activité. Les services réunis au sein d’un même pôle partagent un projet médical et des moyens communs. Chaque pôle intègre dans ses activités le soin, mais aussi la recherche et l’enseignement.

  • Pôle d’Anesthésie – Réanimation – Péri-opératoire et Douleur
    Chef de Pôle : Dr Delphine Garrigue
    Directeur : Maxime CHAIGNEAU
    Cadre supérieur de Pôle : Laurence REUMAUX
    Cadre gestionnaire : Charlotte COLL
  • Pôle Biologie Pathologie Génétique
    Chef de Pôle : Pr Thierry BROUSSEAU
    Directrice : Pauline FLORI
    Cadre supérieur de Pôle : Laurence GOUGEON
    Cadres gestionnaires : Matthieu MEILHAC
  • Pôle cardiovasculaire et pulmonaire
    Chef de Pôle : Pr Arnaud SCHERPEREEL
    Directeur : Nicolas STUDER
    Cadre supérieur de Pôle : Fadila BEN MOUSSA
    Cadres gestionnaires : Rémy BOUQUET
  • Pôle Enfant
    Chef de Pôle : Dr Brigitte NELKEN
    Directeur : Loïc BERTHELOT
    Cadre supérieur de Pôle : Audrey LECOURT
    Cadre gestionnaire : Eric BONHOMME
  • Pôle Femme, mère et nouveau-né
    Chef de Pôle : Pr Damien SUBTIL
    Directeur : Loïc BERTHELOT
    Cadre supérieur de Pôle : Juliette SKORUPINSKI
    Cadre gestionnaire : Céline KOSCIELNIAK
  • Pôle Gérontologie
    Chef de Pôle : Pr François PUISIEUX
    Directrice : Hélène DE ROO
    Cadre supérieur de Pôle : Isabelle FACQUEUR
    Cadre gestionnaire : Aurélie WINDELS
  • Pôle Imagerie et Explorations Fonctionnelles
    Chef de Pôle : Pr Franck SEMAH
    Directeur : Nicolas STUDER
    Cadre supérieur de Pôle : Daniel PUCHE
    Cadres gestionnaires : Fanny HAGE
  • Pôle Médecine Intensive et Réanimation
    Chef de Pôle : Pr Saad NSEIR
    Directeur : Maxime CHAIGNEAU
    Cadre supérieur de Pôle : Angélique DEMAN
    Cadre gestionnaire : Charlotte COLL
  • Pôle Médico-chirurgical
    Chef de Pôle : Pr Arnauld VILLERS
    Directeur : Jean-Luc WALBECQ
    Cadre supérieur de Pôle : Juliette THERASSE
    Cadres gestionnaires : Justine QUETTELAERT et Maxime HOUDAYER
  • Pôle Neurosciences et appareil locomoteur
    Chef de Pôle : Pr Bernard CORTET
    Directrice : Hélène AVISSE
    Cadre supérieur de Pôle : Bénédicte EL YOUSSI
    Cadres gestionnaires : Ali AHIDAR et Romain BENETEAU
  • Pôle Psychiatrie, médecine légale, médecine en milieu pénitentiaire
    Chef de Pôle : Pr Pierre THOMAS
    Directrice : Sarah SABE
    Cadre supérieur de Pôle : Béatrice BESCOND
    Cadres gestionnaires : Sabah DJEBIEN et Julien WAJEROWSKI
  • Pôle Rééducation, Réadaptation, Soins de suite
    Chef de Pôle : Dr Vinciane PARDESSUS
    Directeur : Renaud BERTRAND
    Cadre supérieur de Pôle : Pascale CHARLES
    Cadre gestionnaire : Romain BENETEAU
  • Pôle Santé publique, pharmacologie et pharmacie
    Chef de Pôle : Pr Annie SOBASZEK
    Directrice : Pauline FLORI
    Cadre supérieur de Pôle : Catherine DESORMEAUX
    Cadre gestionnaire : Benjamin LENOIR
  • Spécialités médicales et oncologiques
    Chef de Pôle : Pr Thierry FACON
    Directeur : Renaud BERTRAND
    Cadre supérieur de Pôle : Muriel BOTTIN
    Cadre gestionnaire : Medhi FEGHOUL
  • Pôle Spécialités médico-chirurgicales
    Chef de Pôle : Pr Joel FERRI
    Directeur : Renaud BERTRAND
    Cadre supérieur de Pôle : Nathalie DECOOPMAN
    Cadre gestionnaire : Laurent PROVIN
  • Pôle Urgence
    Chef de Pôle : Dr Roch JOLY
    Directeur : Maxime CHAIGNEAU
    Cadre supérieur de Pôle : Régis MORTELETTE
    Cadre gestionnaire : Naêl MADANI
  • Fédération de cancérologie
    Médecin référent : Dr Christophe DESAUW
    Directrice : Marine VANBREMEERSCH
    Cadre supérieur de Pôle : Muriel BOTTIN

Notre gouvernance

Le CHU de Lille est dirigé par Frédéric Boiron, son Directeur Général. Le Directeur Général conduit la politique de l’établissement, il est également son représentant légal. Il est assisté dans ses missions par une équipe de direction.

Le Directeur Général préside le Directoire, qui le conseille dans la gestion et la conduite de la politique de l’établissement.

Le Conseil de Surveillance est une instance composée de représentants des collectivités territoriales, de représentants du corps médical et non médical, de personnalités qualifiées et de représentants des usagers. Il se prononce sur la stratégie de l’établissement et exerce le contrôle permanent de la gestion de celui-ci.

Différentes instances représentatives et consultatives complètent la gouvernance du CHU de Lille : la commission médicale d’établissement (CME), la commission des soins infirmiers de rééducation et médicotechniques (CSIRMT), la commission des usagers (CDU), le comité technique d’établissement (CTE), le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Le Directeur  Général est nommé par le Président de la République, sur  proposition conjointe du ministre de la Santé et du  ministre de la Recherche et après consultation du président du conseil de surveillance. Il est le représentant légal de l’établissement, dont il assure la gestion et la conduite générale. Il dispose de l’autorité sur l’ensemble du personnel, ordonne les  dépenses et est responsable du bon fonctionnement général de l’établissement.

Le Directoire est présidé par le Directeur Général, il :

  • Conseille le directeur dans la gestion et la conduite de l’établissement
  • Adopte le projet médical
  • Prépare le projet d’établissement, notamment sur la base du projet de soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques

Concernant la stratégie de l’établissement, le Directoire établit :

  • la conclusion du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens
  • la constitution et la participation à toute coopération

Concernant les affaires financières et patrimoine, le Directoire statue sur :

  • l’Etat Prévisionnel de Recettes et de Dépenses (EPRD)
  • le plan global de financement pluriannuel (PGFP)
  • les propositions de tarifs pour les patients non couverts par un régime d’assurance maladie
  • le programme d’investissement
  • le compte financier
  • les cessions d’immeubles et leur affectation ainsi que les baux de longue durée et les contrats de partenariat
  • les délégations de service public

Pour l’organisation interne de l’établissement :

  • l’organisation interne de l’établissement et les contrats de pôle d’activité
  • le règlement intérieur de l’établissement

Sur la prise en charge des patients :

  • la politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers
  • le plan blanc

Composition du Directoire

Le Conseil de surveillance délibère sur :

  • le projet d’établissement
  •  la convention constitutive des CHU
  •  les statuts des fondations hospitalières
  • le rapport d’activité
  • les conventions entre le CHU et l’un des membres de son directoire ou de son conseil de surveillance

Le Conseil de surveillance donne son avis sur le règlement intérieur de l’établissement, les cessions d’immeubles et leur affectation et approuve le compte financier et décide de l’affectation des résultats.

Par ailleurs, le Conseil de Surveillance, donne son avis sur la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que sur les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers.

Composition du Conseil de Surveillance

La CME a pour mission principale d’élaborer avec le Directeur Général le volet médical du Projet d’Etablissement qui comprend :

  • Les objectifs médicaux
  • Les objectifs de l’établissement en matière d’amélioration de la qualité
  •  Les objectifs de l’établissement en matière de recherche
  • L’organisation des moyens médicaux
  • Une annexe précisant l’articulation entre les pôles pour garantir la cohérence du parcours de soins
  • Un volet relatif aux soins palliatifs dans l’établissement

La Commission Médicale d’Etablissement contribue à l’élaboration de la politique de la qualité et de la sécurité des soins, notamment en ce qui concerne :

  • La gestion globale et coordonnée des risques visant à lutter contre les infections nosocomiales et à prévenir et traiter l’iatrogénie et les autres événements indésirables
  • Les dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire
  • La politique du médicament et des dispositifs médicaux stériles
  • La prise en charge de la douleur
  • Le plan de développement professionnel continu pour le personnel médical …

Elle contribue à l’élaboration de projets relatifs aux conditions d’accueil et de prise en charge des usagers, notamment :

  • La réflexion sur l’éthique liée à l’accueil et à la prise en charge médicale
  • L’évaluation de la prise en charge des patients, et en particulier des urgences et des admissions non programmées
  • L’évaluation de la mise en œuvre de la politique de soins palliatifs
  • Le fonctionnement de la permanence des soins
  • L’organisation des parcours de soins

Dans le cadre de ses attributions réglementaires, la Commission s’appuie sur 5 sous-commissions.

Sous-commission « qualité, sécurité des soins et prise en charge des usagers » de la CME
Sous réserve des compétences expressément attribuées à une autre sous-commission, la sous-commission « qualité, sécurité des soins et prise en charge des usagers » de la CME est compétente en ce qui concerne les attributions énumérées aux articles 2 à 5 du présent règlement intérieur.

Sous-commission « des effectifs médicaux et de la permanence des soins » de la CME
La sous-commission « des effectifs médicaux et de la permanence des soins » de la CME est compétente pour les attributions prévues aux points 3 à 5 de l’article 9 du présent règlement intérieur.
Elle est aussi compétente pour ce qui concerne la permanence des soins.

Sous-commission « du développement professionnel continu » de la CME
La sous-commission « du développement professionnel continu » de la CME est compétente pour les attributions de la commission relatives au point 5 de l’article 2 du présent règlement intérieur.

Sous-commission « du projet médical et du suivi du projet d’établissement » de la CME
La sous-commission « du projet médical et du suivi du projet d’établissement » de la CME est compétente pour les attributions prévues aux articles 6 et 8 du présent règlement intérieur ainsi qu’en ce qui concerne les attributions de la commission relatives à l’EPRD et au compte financier.

Sous-commission « des investissements » de la CME
La sous-commission « des investissements » de la CME est compétente pour ce qui concerne les programmes d’investissement concernant les équipements médicaux ainsi que la programmation de travaux, l’aménagement de locaux ou l’acquisition d’équipements susceptibles d’avoir un impact sur la qualité et la sécurité des soins.

Le Pr Dominique Chevalier est Président de la Commission Médicale d’Établissement et le Dr Marie-Hélène Vieillard est la Vice-Présidente.

Règlement Intérieur de la CME

La CSIRMT est consultée pour avis sur :

  • Le projet de soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques élaboré par le coordonnateur général des soins ;
  • L’organisation générale des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques ainsi que l’accompagnement des malades ;
  • La politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques liés aux soins ;
  • Les conditions générales d’accueil et de prise en charge des usagers ;
  • La recherche et l’innovation dans le domaine des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques ;
  • La politique de développement professionnel continu.

Composition de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-techniques

La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 vient mettre en place une Commission des Usagers en établissements publics de santé. La commission des usagers a pour mission de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil des personnes malades et de leurs proches et de la prise en charge.

Elle facilite les démarches de ces personnes et veille à ce qu’elles puissent, le cas échéant, exprimer leurs griefs auprès des responsables de l’établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informées des suites de leurs demandes.

La commission des usagers est consultée sur la politique menée dans l’établissement en ce qui concerne l’accueil et la prise en charge, elle fait des propositions en ce domaine et elle est informée de l’ensemble des plaintes ou réclamations formées par les usagers de l’établissement ainsi que des suites qui leur sont données.

En 2016 ses missions évoluent , elle doit désormais :

  • être informée des actions correctives mises en place en cas d’événements indésirables graves, afin de les analyser,
  • Recueillir les observations réalisées par les associations conventionnées intervenant dans l’établissement
  • Proposer un « Projet des usagers ».

Le projet des usagers doit, selon la loi du 26 janvier 2016, “exprimer les attentes et propositions des usagers au regard de la politique d’accueil, de la qualité, de la sécurité, de la prise en charge et du respect des droits des usagers. Il est transmis par la commission des usagers au représentant légal de l’établissement.  Le projet des usagers est proposé par la commission des usagers en vue de l’élaboration du projet d’établissement”.

Composition de la Commission des Usagers

Le comité technique d’établissement comprend 15 membres, avec voix délibérative, représentant le personnel non médical. Ils sont élus par collège sur des listes élaborées par les syndicats représentatifs. Il est présidé par le Directeur Général ou son représentant.

Le CTE a un rôle consultatif, et peut émettre des voeux auxquels le directeur de l’établissement doit répondre.

Le CTE est consulté sur :

  • un certain nombre de textes stratégiques comme le projet d’établissement ou les programmes d’investissement, ou encore, le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens ;
  • le budget pour les établissements sociaux ou médico-sociaux, l’état des prévisions de recettes et de dépenses, les comptes, le tableau des effectifs du personnel ;
  • l’organisation interne (création, transformation, suppression de services ou de pôles d’activités) ;
  • certaines opérations de gestion ou de disposition des biens ;
  • les conditions de travail du personnel et notamment les incidences des actions de modernisation des méthodes ou équipements de travail ;
  • les règles d’emploi du personnel, dans la mesure où la loi et le règlement n’y ont pas pourvu ;
  • la répartition des primes ;
  • la politique sociale et le bilan social de l’établissement ;
  • le plan de formation du personnel ;
  • la participation aux actions de coopération et de coordination ;
  • les conventions hospitalo-universitaires ;
  • le règlement intérieur de l’établissement

Composition du CTE

Le CHSCT est présidé par le Directeur Général ou son représentant. Il est composé de représentants des personnels non-médicaux désignés par les organisations syndicales existant dans l’établissement, les sièges sont répartis proportionnellement au nombre voix obtenues lors des élections au Comité Technique d’Etablissement. Il comprend également des représentants des personnels médicaux désignés par la Commission médicale d’Etablissement.

Le CHSCT procède à l’analyse des conditions de travail, des risques professionnels auxquels peuvent être soumis les agents ainsi que leur exposition aux facteurs de pénibilité. A ce titre, il effectue, au moins une fois par trimestre des inspections dans l’exercice de ses missions.

Il assure la promotion de la prévention des risques professionnels dans l’établissement et mène des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. Il a un rôle d’initiative et consultatif essentiel en matière de prévention des risques psycho-sociaux (RPS) et de promotion de la qualité de vie au travail (QVT).

Il donne son avis sur les documents se rattachant à sa mission, notamment sur le règlement intérieur et peut proposer des actions de prévention en matière de harcèlement sexuel ou de harcèlement moral.

Il est également consulté avant toute décision d’aménagement important modifiant les conditions d’hygiène et de sécurité ou les conditions de travail et, notamment, avant toute transformation importante des postes de travail découlant de la modification de l’outillage, d’un changement de produit ou de l’organisation du travail, avant toute modification des cadences et des normes de productivité liées ou non à la rémunération du travail.

Au CHU de Lille, existent un CHSCT central et des CHSCT par site, au nombre de 15.